Samedi 7 septembre 2013 – Clermont-Ferrand – Verclause (05) = 336 km – (N44.37860;E5.42624)

Finalement nous avons opté de partager notre étape de regroupement avec nos amis en deux, afin de ne pas rouler trop longtemps ; d'autant que les prévisions météo ne sont pas favorables et que les départements que nous allons traverser sont classés en alerte orange.

Nous quittons donc la capitale auvergnate en début d'après midi.

Aux confins de la Haute-Loire et de l'Ardèche la pluie nous rejoint. A proximité de Langogne l'orage gronde et c'est sous des trombes d'eau que nous descendons la vallée de l'Ardèche. A Aubenas c'est l'accalmie et nous traversons Montélimar puis Nyons sous un ciel menaçant. Enfin nous arrivons dans les Hautes-Alpes et trouvons un bivouac sur le parking du Super U de Verclause.

Dimanche 8 septembre – Verclause - Escragnolles (06) = 188 km (43.72854;E6.79346)

Il a un peu plu cette nuit, mais nous avons bien dormi. Ce matin le vent a chassé les gros nuages et le soleil est revenu.

Nous franchissons Serres, Sisteron et Dignes sur la route Napoléon.

Françoise et Michel sont déjà au point de rencontre et nous les retrouvons en milieu d'après midi. Dany et Claude arrivent une heure après nous.

Cela fait du bien de se retrouver. Notre dernier voyage commun c'était l'an dernier en Scandinavie !

 

Lundi 9 septembre – Escragnolles – La Spezia (I) = 364 km (44.10382;E9.85918)

Bonne nuit mais fraîche, car nous sommes à plus de 900 m d'altitude.

Les rafales de vent du nord ont chassé les nuages. Nous traversons Grasse puis Nice très laborieusement. A Menton nous rejoignons l'autoroute qui nous mènera jusqu'à La Spezia où nous utilisons l'aire des camping-cars de la Croix Rouge. L'endroit n'est pas idyllique mais il y a tous les services nécessaires et le calme garantissant une bonne nuit.

 

Les Cinque Terre est une bande d'environ 20 km de la côte ligure.

Ce sont en fait cinq bourgs: Monterosso, Vernazza, Corniglia, Manarola et Riomaggiore, reliés entre eux par la ligne de chemin de fer, qui passe en tunnels sous la montagne, et un sentier qui serpente en balcon au-dessus de la mer.

Carte des Cinque Terre
Carte des Cinque Terre

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Mardi 10 septembre – La Spezia

Ce matin nous partons par le bus (S ou L) pour la gare de La Spezia où nous prenons le train pour Monterosso al Mare, le premier village des Cinque Terre.

De Monterosso nous empruntons le sentier Azzuro  qui serpente entre les vignes, montant et descendant par de escaliers, au gré du relief. Nous pique-niquons en chemin et arrivons fourbus au village de Vernazza.

Pour terminer la visite nous reprenons le train pour La Spezia en faisant une halte à Manarola, un autre magnifique village.

 

Mercredi 11 septembre – La Spezia

Comme la veille, nous retournons aux Cinque Terre par le train et cette fois nous descendons à Corniglia pour rejoindre Vernazza par le sentier Azzuro. A mi-parcours un orage nous surprend. Nous trouvons un abri providentiel où nous resterons une demie heure pour laisser passer les flots venus du ciel.

A la faveur d'une éclaircie nous gagnons Vernazza où, après la pause déjeuner, nous reprenons le train jusqu'à Riomaggiore, le cinquième village de ces cinq merveilles !

La découverte des Cinque Terre se termine par la visite de ce village. Tous ont un charme  particulier, et en commun, des maisons très colorées, aux volets verts, qui donnent une impression de mosaïque multicolore s'étalant sur les falaises, cernée par le bleu de la mer et le vert des collines. Un morceau de Ligurie d'une vraie beauté.

 

Jeudi 12 septembre – La Spezia – Pise = 88 km (43.72102;E10.42071)

Par l'autoroute nous allons rapidement à Pise et nous nous installons au Parking de la via di Pratale.

Après déjeuner nous découvrons la « piazza dei miracoli » et sa fameuse tour qui penche, mais également le Duomo, cathédrale de marbre sur les murs de laquelle sont suspendus d'immenses tableaux d'artistes italiens et la chaire, chef d'oeuvre de l'architecte Pisano, qui a aussi construit la Tour de Pise.

Nous dégustons une de ces fameuses glaces italiennes avant de revenir à notre bivouac.

 

Vendredi 13 septembre - Pise – San Gimignano = 77 km (43.46180;E11.03373)

Avant de quitter Pise nous faisons quelques provisions au supermarché Carrefour, voisin de notre campement.

Nous traversons ce matin la campagne toscane avec ses routes tourmentées bordées de rangées de cyprès.

Voici San Gimignano perché sur son monticule.

Notre bivouac sera dans une zone résidentielle, le long d'un terrain de football.

Après déjeuner nous montons au bourg, classé au patrimoine de l'humanité. Il domine avec ses 14 tours, la campagne environnante.

Nous déambulons dans les ruelles parmi des milliers de touristes de toutes les nationalités.

Beaucoup de boutiques de souvenirs, d'art, de vente de²vins et notamment du Chanti.

Quelques artistes peintres proposent leurs aquarelles.

Un très beau village qui mérite le détour.

 

Samedi 14 septembre – San Gimignano – Sienne = 35 km (43.34163;E11.30488)

Hier soir un camping-cariste allemand est venu se garer à proximité de nous. La nuit a été bonne et à présent le soleil fait briller les gouttes de rosée sur la pelouse du terrain de foot.

Nous traversons à nouveau cette campagne toscane avec ses vignes, ses oliviers, ses cyprès et maintenant ses champs de labour de cette terre marron que l'on appelle la terre de Sienne !

Une fois de plus le GPS nous conduit au bon endroit pour stationner.
Après installation et déjeuner nous prenons le bus n°35, non sans avoir acheté des tickets au bureau de tabac dans une rue voisine.

Nous découvrons la place du Campo où se déroule les fameuses courses de chevaux du Palio. Il y a beaucoup de touristes ici ainsi que dans les ruelles voisines.
Nous allons au musée Civico, comme le recommande notre guide du Routard. Nous le trouvons très intéressant et du dernier niveau, un vaste balcon permet une vue splendide sur le vallon et sur la ville.

Puis nous cheminons au travers des ruelles pour regagner la gare routière et prendre le bus n°10 qui nous laisse à la porte de notre parking.

Dimanche 15 septembre - Sienne

En prenant le bus de 9H52 nous retrouvons le centre historique de Sienne. Nous allons à l'Université, puis à la Place du Marché et par une ruelle montante nous atteignons la place du Duomo.

Il est midi et nos estomacs nous guident vers un restaurant tout proche, où nous mangeons de très bonnes pizzas.

Après avoir admiré le Duomo de l'extérieur, nous pénétrons dans l'édifice.

Ce que nous retiendrons surtout de cette visite, c'est la richesse des pavements en marbre de différentes couleurs, les peintures dans la bibliothèque retraçant les moments de la vie de Pie II, les statuts de St Pierre et St Paul de Michel Ange dans le transept gauche, la chair de Pisano très semblable à celle de Pise.

Nous sortons de la cathédrale pour pénétrer dans le Baptistère, dont les fonds baptismaux sont le point d'orgue avec ses sous bassements en bronze, œuvre collective de plusieurs artistes italiens.

En retournant à la gare routière nous passons par le sanctuaire de Ste Catherine.

Lorsque nous descendons du bus un orage éclate.

Pour mettre ces lignes sur notre site, nous allons boire un cappuccino au Mac Do voisin.

Dans la soirée nous fêtons l'anniversaire de Michel.

 

 

Curiosité

 

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Le Palio de Sienne, une course de chevaux mythique.

 

Chaque année à Sienne, depuis le XVIème siècle, se déroule le Palio. C'est une course de chevaux célèbre dans le monde entier, qui est organisée deux fois par an: le 3 juillet et le 16 août.

Dix des dix-sept contrades (quartiers) prennent part à chaque course sur la Piazza del Campo, préparée pour l'événement.

Les cavaliers montent à cru. Il n'y a pas de règle, il faut seulement effectuer 3 tours de piste. Le premier cheval arrivé, avec ou sans cavalier, remporte le Palio, qui est une bannière de soie peinte par un artiste renommé.

Pour voir la course de 2013, cliquer ICI

 

Lundi 16 septembre – Sienne – Rome = 232 km (42.01003;E12.50588)

Beaucoup de camping-cars sont arrivés hier soir sur notre parking. C'est vrai qu'il est agréable : pavage – ombrage – distributeur d'eau, y compris gazeuse – proximités des arrêts de bus, du Mac Do – calme....

Nous le quittons presque à regret, pour traverser les paysages toscans et en particulier le Val D'Orcia avec ses vallonnements et ses fermes perchées au sommet entourées de cyprès.

Nous quittons la belle Toscane, et entrons dans la région du Lazio ou Latium. Pour déjeuner nous faisons halte au bord du lac de Balsena, avant d'arriver au camping Tiber dans la banlieue nord de Rome. C'est un camping ACSI avec tout le confort et ce sera notre camp de base pour visiter la capitale italienne.

 

Mardi 17 – Rome

Ce camping est très bien organisé : un bus nous attend pour nous conduire à la gare de Prima Porta.

Le train nous emmène jusqu'à Flaminio, d'où l'on prend le métro pour la station d'Ottaviano San Pietro ; et nous voilà au Vatican.
Une bonne heure et demie dans la file d'attente avant de franchir les contrôles et la billetterie. Heureusement un groupe de sud coréens charmants nous tient compagnie !

La découverte du Musée du Vatican ne se raconte pas. Ce n'est que prolifération de chefs d'oeuvre de toutes natures : statues – tapisseries – bijoux – peintures – fresques, des plus grands artistes.

Le summum est sans doute la chapelle Sixtine (visite en 3D).

Nous déjeunons dans un resto à proximité de la sortie (très bonnes pâtes!) puis nous filons à la basilique St Pierre.
Là aussi il y a file d'attente et contrôles.
C'est majestueux. Partout où l'on se tourne ce n'est que beauté. Comment ne pas penser à ceux qui ont conçu cet ensemble architectural ?

Nous allons au Castel San Angelo qui lui aussi possède de très belles fresques et d'où l'on peut profiter d'une vue panoramique sur Rome.
Après avoir rejoint Flaminio à pied, nous rentrons fourbus au camping.

 

 

Mercredi 18 – Rome

Mêmes éléments que la veille, et nous descendons du métro à la station Colosseo.

Aujourd'hui nous plongeons dans l'antiquité romaine. Le Mont Palatin puis le Forum Romain. Que des enchevêtrements de ruines d'un passé prestigieux ! Nous y passons la matinée, qui au demeurant est très ensoleillée, avec une température des plus agréables.

Nous avons besoin de nous restaurer. Un petit restaurant nous propose un menu italien pour 10 euros qui fera très bien notre affaire avant d'aller au Colisée.

Nous revenons vers la place d'Espagne via la Fontaine de Trevi au travers de ruelles très achalandées.

Retour comme hier à nos camping-cars.

 

Jeudi 19 – Rome

Bongiorno, come sta ? au conducteur du bus qui nous emmène à Prima Porta. C'est vrai que cela fait 3 jours que nous prenons le bus à 8H30 et que nous avons quelques habitudes : achat des billets, arrivée du train dans les 3 mn, trajet dans les couloirs du métro pour la direction de Batistini.

Nous retournons à la basilique St Pierre pour escalader, c'est le mot, les plus de 500 marches qui permettent d'atteindre le sommet du Dôme. Dommage ce matin une petite brume estompe l'horizon, mais on a une vue panoramique sur l'état du Vatican, le toit de la chapelle Sixtine, le Musée, la Place St Pierre, la gare, les Jardins. Au delà on distingue les monuments de la ville de Rome.

Nous redescendons dans la basilique pour trouver l'accès aux grottes vaticanes situées au niveau inférieur et où sont enterrés les papes et quelques rois qui souhaitaient côtoyer St Pierre. Jean-Paul II ayant le privilège d'avoir sa sépulture dans la basilique elle-même.

Nous quittons le Vatican et traversons le Tibre pour nous retrouver dans le centre historique de la ville éternelle. Très rapidement nous trouvons un resto qui nous propose un menu acceptable : spaghetti à la bolognaise, poulet et salade mixte. Nous allons boire le café dans un bar où les prix sont plus conformes à la réalité.

Les filles voulant faire du lèche vitrine, nous nous séparons en nous fixant rendez-vous place d'Espagne.

Comme les autres jours, nous revenons au camping.

 

 

Vendredi 20 septembre – Rome – Pozzuoli = 250 km (40.82941;E14.13769)

Nous quittons le camping Tiber vers 9h et parcourons pendant une heure l'enchevêtrement d'échangeurs avant de prendre l'autoroute du soleil en direction de Naples.

La circulation est dense mais sans plus. L'arrivée sur Naples et le parcours jusqu'à Pozzuoli est assez facile, il faut juste faire attention à ceux qui rentrent sur l'autoroute et qui forcent le passage.

L'entrée au camping Vulcano des solfatares se fait par un porche qui nécessite le repliement des rétroviseurs. Il est établi dans un cratère et après nous être installé, nous allons en faire le tour pour observer ses fumerolles et ses marmites bouillonnantes. C'est un spectacle étonnant, parfumé de l'odeur si particulière du souffre.

 

Samedi - 21 septembre – Pozzuoli

En sortant du camping ce matin, nous rencontrons un homme qui nous emmène jusqu'à la gare et nous indique comment prendre le funiculaire pour aller à Cimarosa admirer la vue sur la baie de Naples. Nous descendons du métro à la station Amedeo et prenons « la ficelle ».

Un autre funiculaire nous ramène de la place Fuga à Augusteo, de là nous allons à pied au bord de la baie en passant devant le Palais Royal.

Nous allons prendre des renseignements au port en vue d'aller à Capri demain.
Déjeuner dans un restaurant-pizzeria que l'on ne conseillera pas, puis cheminement dans les ruelles jusqu'à la station de métro Cavour, d'où l'on revient à Pozzuoli par la ligne 2.

La journée à été très belle et la température estivale.

Notre première impression sur Naples est plutôt favorable. Nous avons seulement remarqué que la propreté n'était pas au top, mais nous n'avons pas été importunés et c'est tant mieux.

 

Dimanche 22 septembre – Pozzuoli

Nous devions partir tôt ce matin pour Capri, mais changement de programme,  nous décidons d'une journée repos.

Pour faire plaisir à tout le monde, Michel se lance dans la réalisation d'une tartiflette au Reblochon. Ce sera notre régal de midi que nous partageons tous ensemble autour de la tablée.

Après la sieste, nous descendons à la mer. Elle se situe à environ 2 km de notre camping. Pozzuoli a aménagé une esplanade où, en ce dimanche, beaucoup de familles viennent se promener et quelques uns en profitent pour se baigner.

Soirée tarot.

 

 

Lundi 23 septembre – Pozzuoli – Pompei = 49 km (40.74943;E14.48076)

Nous quittons Pozzuoli, pays de la pouzzolane, en suivant les indication de notre GPS.

Malheureusement celui-ci nous fait passer par le bord de mer dans Naples.

Le revêtement est en pavé et nous mettrons beaucoup de temps pour rejoindre l'autoroute qui nous amène à Pompéi.
Nous nous installons au camping Zeus, en faisant très attention aux rangées de mandariniers qui longent les allées.

L'après midi se passe à visiter les ruines de Pompéi toutes proches du camping.

 

 

Mardi 24 septembre – Pompéi - Sorrento - Capri

Nous montons ce matin à bord du circumvesuvia, le train à voie métrique qui circule entre Naples et Sorrento. Nous allons à Sorrento prendre le bateau qui va nous permettre d'aller sur l'île de Capri.

La traversée dure environ 20 mn et nous débarquons à Marina Grande.

Montée à pied à Capri, inondé de touristes, puis nous prenons la ruelle qui mène à la Villa Jovis et au Mont Tiberio, c'est de là, presque 300 m au-dessus des flots que Tiber se défaisait de ses ennemis. La vue est magnifique, mais la brume de chaleur nous voile le Vésuve et la littoral napolitain.

Retour à Capri pour regarder les devantures des magasins de luxe et descente au port pour prendre le bateau puis le train pour revenir à notre camping.
Belle journée que nous avons tous appréciée.

 

Mercredi 25 septembre – Pompéi – Gizzeria Lido = 353 km (38.92755;E16.21619)

Journée d'autoroute italienne, c'est à dire de traversées de nombreux tunnels et viaducs, mais aussi de chantiers de travaux.

Nous arrivons en fin d'après midi à Gizzeria. C'est une station balnéaire en fin de saison qui a retrouvé son calme. Les gens se promènent sur la jetée et parmi eux des français établis ici.

 

Jeudi 26 septembre – Gizzeria Lido – Cap de Milazzo = 175 km

( 38.26191 ;E15.24398)

Nuit calme. Toujours le soleil au réveil.

Autoroute avec beaucoup de chantiers jusqu'à Villa San Giovanni où nous prenons le ferry pour traverser le détroit de Messine.
La traversée dure un peu plus de 20 mn et nous débarquons dans cette ville à la recherche de notre route. Le GPS semble impuissant à nous mettre sur la bonne voie. C'est au filling que nous trouvons notre chemin à travers des petites routes. A midi nous déjeunons sur un parking qui pourrait faire un excellent bivouac