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Vendredi 27 septembre – Capo Milazzo

Hier soir, Stefania, la gérante du camping, nous a donné tous les renseignements pour aller au Stromboli. Elle nous a même réservé l'hébergement et le guide. Un autre couple, Annie et Christian, se joint à nous

Nous prenons le bus à 400 m du camping et nous voici au port de Milazzo pour prendre l'hydrofloid de 10h30 qui nous emmène à Lipari, via une escale à Vulcano.
Nous avons près de 2h30 de pause avant de reprendre le bateau pour Stromboli.

Nous pique-niquons au bout du port et patientons pour voir l'hydrofoil qui va nous mener au but.

Le temps de trouver la pension Aquilone et de nous mettre en tenue pour monter au sommet il est 17h00. Nous rejoignons notre guide et nous voilà sur les pentes du volcan. Michel et Françoise nous abandonnent au premier tiers.

Vers 19h30 la nuit nous prend et il faut allumer les lampes. La montée est soutenue et nous débouchons sur la lèvre du volcan vers 20h15. Il fait frais et il faut se couvrir. Nous nous ravitaillons pendant que quelques explosions se produisent.

Le guide nous dit que depuis quelques temps l'activité s'est ralentie et que l'on ne verra sans doute pas des moments extraordinaires. Néanmoins on voit bien les trois bouches qui déversent par intermittence leurs bombes. On sent le volcan respirer.

Après une heure d'observation nous redescendons dans un couloir sablonneux et perdons rapidement de l'altitude et mettrons un peu plus d'une heure trente pour redescendre.

 

 

Samedi 28 septembre – Capo Milazzo.

Quel plaisir de s'allonger pour récupérer de cette ascension ! La pension Aquilone nous donnera toutes satisfactions.

Annie et Christian ont pris le bateau tôt ce matin pour aller passer la journée à Vulcano.

Nous autres nous nous retrouvons pour le petit-déjeuner sous la tonnelle entourés d'essences les plus variées qui donnent un cachet certain à cette pension.

Nous prenons l'hydrofoil de 11h50 et arrivons à Milazzo à 14h20, à temps pour le bus de 15h20.

 Dimanche 29 septembre – Capo Milazzo

Hier soir, Stefania nous a dit qu'il n'y avait pas de bus le dimanche. Nous voulions aller à Vulcano, aussi nous décidons de faire relâche aujourd'hui et de repousser notre projet à lundi.

La journée se passe donc à faire de l'entretien et également à fêter la St Michel.

Nous déjeunons au restaurant du camping. C'est son dernier jour d'ouverture de la saison aussi nous acceptons de prendre le menu proposé et cela se révélera être un bon choix, en particulier les produits de la mer.

Dans la soirée, Pierrot, le fils de Françoise, qu'elle a eu sur Skype, indique que pour demain la météo sera défavorable. Le gars de l'accueil du camping confirme.

Nous verrons donc demain matin.

 

 

Lundi 30 septembre – Capo Milazzo (Vulcano)

Quelques gouttes de pluie sont tombées cette nuit, mais rien qui puisse nous arrêter pour mettre en œuvre la visite de Vulcano.
Nous prenons donc le premier bus à 8h05 et l'hydrofoid de 8h30. Trois quart d'heure plus tard nous débarquons à Porto Levente et attaquons la montée du cratère de Vulcano. Il s'agit du volcan des plus imprévisibles, que les experts considèrent comme extrêmement dangereux.
350 m de déniveler pour arriver sur la lèvre inférieure du cratère. Là on découvre un champ de fumerolles qui sortent de la terre en déversant du souffre. C'est très impressionnant et il ne faut surtout pas traverser ces fumerolles car les vapeurs sont toxiques. Au fond du cratère il y a du gaz carbonique.

Nous faisons en partie le tour du cratère avant de redescendre à Porto Levente et reprendre le bateau de 14h10. En fait il arrivera à 14h45, car le vent s'est levé et en chassant les nuages, il a contribué au grossissement de la mer. Le bateau vacille beaucoup durant la traversée et le retard s'accentue. Nous ratons donc notre bus et devons patienter près d'une heure et demie pour prendre le suivant et dernier.

 

Mardi 1er octobre – Cap Milazzo – Nicosia = 202 km (37.74955;E14.39361)

Nous quittons les bords de la mer pour les Monts Nebrodi. Après un parcours routier laborieux à travers les multiples bourgs qui essaiment le littoral, nous attaquons les routes sinueuses qui nous mènent à proximité du Mont Soro.

A l'approche du sommet le brouillard et le froid nous rattrapent. C'est vrai que nous sommes au-dessus de 1500 m d'altitude et il doit faire 5°.

Nous redescendons sur le versant sud pour rejoindre Nicosia .

La traversée de la ville s'avère délicate par l'étroitesse de certains passages et le pavage élimé de la chaussée dans les parties en pente. Nous arrivons à notre bivouac: un vaste parking au sud de la ville.

 

Mercredi 2 octobre – Nicosia – Cefalu = 105 km (38.03996;E14.03145)

La sortie de Nicosia sera très laborieuse, car en voulant éviter de repasser en ville, nous faisons un grand tour pour rejoindre notre itinéraire.

La route de montagne que nous suivons est en travaux. Elle en a besoin, notamment en raison de nombreux affaissements. Les travaux commencés sont gigantesques, mais semblent peu actifs.

Nous avons rejoint le littoral et suivons à présent la route côtière qui nous ménage d'excellents points de vue.

Arrivé à Cefalu notre GPS nous conduit au bivouac envisagé, qui en fait est un bord de trottoir le long de la mer. Nous tentons d'aller au port, mais une nouvelle fois la circulation dans les rues étroites et en déclivité des villes siciliennes ne nous convient pas.

Enfin nous trouvons de quoi nous satisfaire au port. Nous stationnons sous un panneau interdiction de s'arrêter !

 

Jeudi 3 octobre – Cefalu

Nous avons passé une très bonne nuit.
A 7h00 nous quittons nos compagnons qui dorment encore pour aller au labo pour un contrôle sanguin. Nous revenons à 7h45.
Nous partons à pied tous ensemble à la découverte de la ville et en particulier de sa cathédrale.

Les petites ruelles sont typiques de la Sicile avec les balcons, le linge pendu, le passage des petites voitures, des scooters et des touristes qui sont encore nombreux en ce début d'automne.

Déjeuner dans une boutique qui vend des pâtes fraîches : lasagnes et aneletti font notre repas.

Dans l'après midi nous escaladons le rocher qui domine la ville. Il a servi de refuge lors des invasions arabes. Il y a des restes de fortification et tout au sommet un ancien fort d'où l'on découvre un panorama à 360°.

Retour au bivouac alors que des nuages viennent cacher le coucher du soleil.

 

Vendredi 4 octobre – Cefalu – Monreale = 95 km (38.07952;E13.29201)

La route est à l'instar de la précédente, traversées de villages et nombreux virages, parfois en surplomb de la mer, offrant quelques belles perspectives.
A midi nous faisons halte sur un parking qui pourrait servir de bivouac (37.99377;E13.66073) avec eau dans le petit parc voisin et possibilité de vidanges.

En nous rapprochant de Palerme nous prenons l'autoroute et arrivons au parking en-dessous de la cathédrale de Monreale.

Il est gardé et sera notre bivouac de ce soir.

Visite de la cathédrale et du cloître qui méritent bien un détour.

 

Samedi 5 octobre – Monreale – San Vito lo Capo = 115 km (38.17249;E12.75758)

En arrivant à San Vito il y a beaucoup de vent et des averses violentes. Nous recherchons un coin à l'abri du vent. Ce sera le long de la route qui mène au parc de Zingaro.

 

Dimanche 6 octobre – San Vito lo Capo

La météo n'est guère favorable mais le vent a faibli. Nous partons au parking en bout de la grande plage.

Visite de la ville à pied. C'est une station balnéaire avec ses boutiques de souvenirs, ses hôtels et restaurants. C'est bien, c'est propre mais certainement envahi de touristes pendant les vacances.

Certains d'entre nous vont se baigner.

On reste là pour la nuit

 

Lundi 7 octobre – San Vito lo Capo

La journée s'annonce belle.

Après midi nous nous déplaçons sur un parking de la petite route qui longe la mer. Il est sur la commune de Casteluzzo (38.11593;E12.72065).

Il y a une micro-plage et la baignade est la bienvenue.
En soirée, Dany nous offre le Champagne.
L'endroit fera un excellent bivouac.

 

Mardi 8 octobre – San Vito lo Capo – Trapani (Nubia) = 57 km (37.97646;E12.49545)

Nous quittons ce merveilleux bivouac.
Arrêt à une pompe pour faire le plein de gasoil et d'eau.
Le GPS nous guide jusqu'au parking du téléphérique qui monte à Erice (1,50 euros les 3 premières heures, puis un euro par heure supplémentaire, jusqu'à 10 euros pour la journée)

En fait ce sont des télécabines 8 places. Visite d'Erice. La vue est magnifique de tous côtés. On a une super vue sur San Vito et sur les salines de Trapani.

Retour aux CC, nous allons dans Trapani. Le parking gratuit, que nous envisagions, est interdit aux campers, on se gare donc dans la rue adjacente et l'on part visiter la vieille ville, la via Victor Emanuelle en particulier. Retour par le port où sont ancrés 2 gros paquebots.

Après quelques achats au supermarché nous allons au milieu des salines sur la commune de Nubia, près de la tour éponyme.

Bivouac en bord de mer face aux îles Egades sur un petit parking.

 

Mercredi 9 octobre – Trapani – Ettore et Infersa (Province de Marsala)= 18 km (37.86191;E12.48493)

Après une agréable balade, à la découverte des salines de Nubia, nous,  nous déplaçons en début d'après midi d'un saut de puce au travers les marais salants.

C'est près de l'embarcadère pour l'île de Mozia que se trouve un parking pour les CC qui fera notre bonheur pour stationner.

Nous sommes tout proche des salines d'Ettore et  Infersa et nous ne nous privons pas de leur décor au coucher de soleil.

Le propriétaire du terrain vient nous rendre visite et nous donne sa carte pour lui faire de la pub. Il produit et vend de l'huile et du vin.

 

Jeudi 10 octobre – Ettore Inferna – Sciacca = 112 km (37.50301;E13.07642)

En partant nous recherchons notre hôte, malheureusement il reste introuvable et nous gagnons Marsala et la célèbre cave Florio où nous nous approvisionnons en produits locaux.

Lorsque nous quittons Marsala, l'orage éclate au moment du déjeuner.

Nous arrivons à Sciacca vers 15h30. Nous allons nous garer sur la jetée.

Sciacca est le principal port de pêche de la Sicile. Effectivement le trafic des chalutiers est intense et sur la jetée les pêcheurs à la canne sont nombreux. Ils prennent principalement de la sardine.

Nous nous essayons à les imiter mais sans succès.

 

Vendredi 11 octobre – Sciacca – Agrigente = 69 km (37.26980;E13.58321)

Cette nuit a été mouvementée : des chalutiers sont venus livrer leur cargaison juste en face de nous. Pendant 2h nous avons subi le bruits des moteurs des bateaux et des camions, ainsi que les voix fortes des manutentionnaires.

A 7h00 tout est redevenu calme. Un pêcheur est en train de sortir régulièrement des mulets. Environ toutes les 5 minutes il en prend un et son bidon commence à être bien plein.

Nous allons visiter la vieille ville de Sciacca, spécialisée dans la céramique.

A midi, Michel nous offre des sardines grillées qu'il a achetées !!! Nous nous régalons

Le pêcheur de mulets se révèle être le champion de Sicile de pêche à la ligne. Il fait cadeau à Françoise du mulet qu'elle voulait lui acheter.

Après midi on rejoint Agrigente et le camping de « La vallée des Temples »

 

Samedi 12 octobre – Agrigente

Le bus n°2 nous dépose à l'entrée du site de la vallée des temples.

Nous commençons la visite par le temple d'Hercule, puis le temple de La Concorde, le mieux conservé au monde car il a servi d'église. Enfin le plus à l'est, le temple de Junon.

Nous sommes obligés de revenir sur nos pas pour voir les temples situés à l'ouest. L'immense temple de Jupiter avec les vestiges de ses colosses qui soutenaient l'édifice. Puis le temple de Castor et Pollux. Au loin on aperçoit les deux colonnes du temple de Vulcain.

Il fait chaud et l'humidité de l'air nous colle à la peau. Après un pique-nique sur les pierres façonnées par les grecs, nous revenons au camping.

 

Dimanche 13 octobre – Agrigente – Mirabella Imbaccari = 122 km (37.32908;E14.45438)

La route que nous suivons est en travaux sur une grande partie de sa longueur, aussi nous mettons beaucoup de temps pour arriver à la Villa Romana del Casale.

Nous voulions déjeuner sur le parking du site et même y bivouaquer, mais les prétentions de la commune qui le gère sont trop importante (1,50 euros/h), aussi nous nous replions sur un bras de route abandonné, pas trop éloigné du site.

Nous nous rendons donc sur ce site qui vraiment est bluffant : les 3500 m2 de mosaïques présentées sont vraiment importantes et d'une qualité exceptionnelle. Elles datent du IVème siècle et ont été découvertes en 1929, car elles étaient recouvertes par un glissement de terrain.

Très bien conservées, elles représentent des scènes de la mythologie et de la vie romaine de l'époque. Un site qui nous a laissé la plus grande impression.

Reprenant la route à la recherche d'un bivouac, nous arrivons enfin à en trouver un au cimetière de Mirabella Imbaccari, après une halte au moulin à huile d'olive.

 

Lundi 14 octobre – Mirabella Imbaccari – Noto = 109 km (36.03883;E15.25041)

Nous retrouvons la grande route pour gagner Noto où nous arrivons en fin de matinée.

La traversée de la ville, au travers des ruelles s'avère délicate, surtout lorsqu'il faut bifurquer et que des voitures sont garées aux extrémités des trottoirs.

Nous arrivons enfin au parking prévu, qui n'est pas très folichon, mais il a le mérite d'être en ville et de nous permettre de visiter rapidement ce qu'il y a de plus intéressant.

Le palais de Nicolaci di Valladorata n'étant pas aussi intéressant que les guides papiers voulaient bien le dire.

 

Mardi 15 octobre – Noto – Syracuse = 49 km (37.03883;E15.25041)

Nous voulions aller au parking Von Platen à Syracuse, comme on nous l'avait suggéré, mais celui-ci ferme la nuit, aussi nous jetons notre dévolu sur le camping Rinaura proposé par le Guide du Routard. Il est à 6 km de la ville, au milieu d'oliviers multicentenaires. Il est très rudimentaire mais nous sommes les seuls clients avec un italien solitaire qui couche dans sa tente.

Beaucoup de moustiques sous les herbes hautes de la prairie : il faut s'asperger de produit pour s'en protéger. Néanmoins, Michel profite du grand abri pour nous faire des pommes de terre sautées pour accompagner la saucisse de Gaillac.

 

Mercredi 16 octobre – Syracuse

La nuit a été émaillée de cris d'animaux.
Nous allons prendre le bus vers la station service Q8 sur la SS116.

Un automobiliste se propose de nous emmener dans son KIA Sportage. Il nous dépose tous les 6 en plein centre de Syracuse.
Nous allons donc à pied dans le quartier historique d'Ortygie.

La visite commence par les ruines du Temple d'Apollon. Puis nous traversons le marché voisin. Les étals sont très bien achalandés, en particulier la poissonnerie, mais aussi les fruits et légumes. Les prix sont très modérés.

Nous prenons le café à l'angle du marché avant de poursuivre la visite.

De la place d'Archimède avec sa superbe fontaine, nous nous dirigeons vers le Duomo.

La place du Duomo est entourée de palais et d'édifices religieux. La cathédrale est construite dans un ancien temple grec. Elle est donc très spéciale avec ses colonnes encastrées dans les murs. Le plafond est en bois peint de dorures.

Non loin de la cathédrale, l'église Ste Lucia, qui abrite le célèbre tableau de Caravage, l'enterrement de Ste Lucie.

Nous déambulons dans les ruelles. A treize heure nous mangeons un délicieux couscous au poisson.

Vient le moment du retour. Nous recherchons l'arrêt du bus qui est sensé nous ramener au camping. Nous prenons le bus au « vol » alors qu'il allait nous passer sous le nez. Il fait un grand circuit avant de passer par la station Q8.

Nous retrouvons le camping et les moustiques

 

Jeudi 17 octobre – Syracuse – Catane = 81 km (37.53241;E15.11969)

Nous quittons notre camping. Il fait encore très beau et la température commence à grimper.

Nous allons faire le marché de Syracuse pour s'approvisionner en produits frais : poissons, fromages, fruits et légumes.

Un arrêt au magasin Lidl nous permet de compléter avec les produits manufacturés.

Puis c'est l'autoroute jusqu'à Catane et l'arrivée au camping Jonio, où nous nous installons.

Dans l'après midi nous faisons une balade à pied le long de la mer et repérons les bus pour aller au centre ville.

 

Vendredi 18 octobre – Catane

Comme prévu le bus nous mène en centre ville, dans la fameuse via Etnea, un peu les Champs Elysée locaux.

Nous la descendons en reluquant les vitrines et en rendant visite aux églises sur notre parcours, jusqu'à la place du Duomo.

C'est le lieu privilégié des catanais. Centre névralgique elle possède en son milieu un obélisque surmonté d'un éléphant et est cernée de palais et de la cathédrale.

Tout proche se tient le marché. Il est très animé et très achalandé. Après l'avoir traversé nous nous prenons la via Victor Emanuele et arrivons au théâtre Romano que nous visitons.

Après avoir déjeuné dans une rue adjacente et goûté à la fameuse spécialité catanaise : les paste alla Norma, nous reprenons la via Victor Emanuele pour arriver à la gare centrale.

Enfin nous visitons le jardin Bellini, avant de rentrer avec le bus.

Nous gardons une très bonne impression de Catane que nous quitterons demain pour rejoindre les contreforts de l'Etna omniprésent ici.

 

Samedi 19 octobre – Catane – Refuge Sapienza – 37 km (37.69911;E15.00087)

Très rapidement la route s'élève et nous traversons les quartiers résidentiel de Catane, puis les villages au-dessus de la ville. Nous arrivons ainsi à Nicolosi, la commune sur laquelle « réside » l'Etna.

A présent nous quittons la zone fertile où pousse les agrumes et les oliviers et nous rencontrons les premières coulées de lave. Une lave noire qui surplombe la route. Il y a encore quelques îlots de végétation et quelques habitations, mais au fil et à mesure de notre progression ils disparaissent pour ne laisser place qu'à des champs de lave.

Nous débouchons enfin à la station de Sapienza et trouvons place sur le grand parking, juste en face des remontées mécaniques et des contre-forts du volcan.

Il fait très beau et il y a beaucoup de monde en ce samedi. Nous allons aux renseignements pour préparer notre projet d'escalader ce monument. La compagnie des guides-vulcanologue nous propose de monter jusqu'au cratère principal.

La météo étant incertaine nous prendrons la décision demain matin.

A présent nous sommes dans le brouillard et le froid s'abat sur notre campement. Il est vrai que nous sommes à 1800 m d'altitude.

 

Dimanche 20 octobre – Refuge de Sapienza

La nuit a été assez mouvementée : cris des renards qui rodaient, bruits divers sur le parking et excitation du départ pour un monstre du volcanisme.

Ce matin une légère brume remonte de Catane. Nous nous présentons au bureau des guides pour confirmer notre participation.

Départ à 10h30. Nous sommes 16 + le guide Antonio.

Montée par le télébenne jusqu'à 2500 m, puis sur la piste par bus 4x4 Unimog jusqu'à la cote 2920 m. C'est là que commence réellement l'ascension de l'Etna.

Nous gravissons derrière Antonio le sentier qui nous mène au cratère central. Il fait une température agréable pour un tel exercice. Nous traversons des nuages de vapeur de soufre qui gênent la respiration. Enfin nous arrivons sur la lèvre du cratère aux environ de 3300 m.

Le cratère principal se présente comme une bouche verticale de 100 m de profondeur d'où s'échappe des nuages de vapeur d'eau et de soufre. Sur nos lèvres nous goûtons la saveur acide qui s'y dépose.

Nous parcourons quelques dizaines de mètres le long de la lèvre avant de redescendre jusqu'au chalet refuge de la côte 2920, où nous pique-niquons.

Dans l'après-midi nous continuons la descente en passant par différents sites d'éruption et voir divers phénomènes laissés par les coulées, le tout très bien expliqué par Antonio, avant d'arriver au télécabine qui nous redescendra à Sapienza.

Ce soir nous nous endormons avec le sentiment d'avoir vécu un moment exceptionnel.

 

Lundi 21 octobre – Refuge de Sapienza – Enna = 74 km (37.56776;E14.28771)

Ce matin ; lorsque nous nous réveillons baignés par un soleil resplandissant, nous avons une pensée pour les 2 couples français qui nous avaient demandé hier soir notre avis sur cette course. Nous leur avions dit que c'était super si il faisait beau. Ils vont être comblés !

Nous voici revenus dans les encombrements de Catane à la recherche de l'embranchement de l'autoroute qui nous conduit jusqu'à Enna, où nous arrivons en début d'après midi.

Visite du château d'où l'on a une vue à 360° et en particulier sur le très beau village de Calascibetta. Nous parcourons les rues de la vielle ville et visitons la très belle église (surtout à l'intérieur).

Nous bivouaquerons ce soir sous le château.

 

Mardi 22 octobre – Enna – Palerme = 204 km (38.19820;E13.28075)

Nous quittons Enna pour rejoindre l'autoroute. En rentrant sur la bretelle nous sommes stoppés par un accident qui vient de se produire : gendarmes, pompiers, ambulances et même hélicoptère. Nous assistons, pendant ¾ d'heure, à la désincarcération et à l'évacuation des victimes.

Autoroute jusqu'à Palerme puis Sferracavallo pour trouver la camping degli Ulivi, où nous nous installons.

 

Mercredi 23 octobre – Palerme

Avant de partir pour visiter Palerme, le gérant du camping nous conseille de faire très attention aux pickpockets dans le bus 101. Sortant du bus 628 nous nous engouffrons dans ce fameux bus 101 en faisant très attention.

Nous en descendons pour aller réserver au port, nos billets de ferry pour rentrer sur Gènes demain soir.

Puis nous partons à pied à la conquête de la capitale de la Sicile. Nous rejoignons la via Roma puis la via Victor Emanuelle et débouchons sur la célèbre fontaine de la piazza Pretoria. A coté se trouve le non moins célèbre Quatro Canti.
Nous cheminons jusqu'à la place de l'Independance et finalement en désespoir de cause, arrivons dans la trattoria de Michele et de Iolanda pour manger des pâtes à la sardine, spécialité de cet établissement.

Après déjeuner, sans doute pour tester nos estomacs, nous visitons les catacombes.
Retour en bus jusqu'au port avant de retourner au camping.

 

Jeudi 24 octobre – Palerme

C'est notre dernier jour en Sicile. Ce soir nous embarquons dans le ferry pour Gènes.

Dans la rue du camping chaque matin des primeurs installent leurs étals. Nous en profitons pour acheter une cagette de bon raisin blanc de Sicile et les premières oranges de la saison qui viennent d'être cueillies.

Nous quittons le camping et nous allons au supermarché Auchan (Via Giuseppe Lanza di Scalea – N38.18220;E13.30642). Là nous nous approvisionnons de spécialités italiennes et siciliennes.

Comme le parking est vaste et pas surchargé, nous déjeunons sur place. Dans l'après midi nous nous déplaçons vers le port où nous avions repéré un emplacement pour attendre l'ouverture de la zone d'embarquement.

19h c'est l'enregistrement de nos billets et nous nous mettons dans la file d'attente.

Le bateau se présente peu après et décharge ses passagers, ses voitures et ses camions. Nous assistons au ballet des tracteurs qui montent chercher les remorques.

A 21h c'est le début de l'embarquement. Nous prenons place dans la salle des fauteuils pullman.

La nuit ne sera pas très confortable, mais nous récupérerons plus tard.



 

Vendredi 25 octobre – Gènes – Celle Ligure = 85 km (44.34752;E8.55162)

Nous faisons plus connaissance de « La Superba ». Nous prenons notre petit déjeuner à la cafeteria. Ce sera également l'endroit idéal pour jouer au tarot.

La mer est très calme et il fait beau.

Nous arrivons à Gènes à la nuit tombante.

Rapidement nous sommes happés par la circulation routière très importante.

Après une erreur de parcours, nous arrivons à Celle Ligure et nous bivouaquerons sur le premier parking.

 

Samedi 26 octobre – Celle Ligure – Nyons (F) = 372 km (44.35767;E5.13874)

Peu après Savone nous bifurquons par l'autoroute qui passe vers Cuneo en direction de Turin. Françoise et Michel continuent sur Turin afin de rejoindre la Maurienne. Nous autres, allons sur le col de Larche.

La route est magnifique et à midi nous trouvons même une aire pour camping-cars à Pontebernardo. Comme il fait un temps magnifique, nous sortons tables et chaises pour déjeuner.

Nous arrivons à Nyons vers 18h15. Parking à proximité de l'aire CC.

 

Dimanche 27 octobre – Nyons – Clermont-Ferrand = 302 km

C'est la séparation : Dany et Claude vont sur Agde ; nous allons sur l'Ardèche.

Nous arrivons en début d'après midi à Clermont.

Ainsi s'achève un voyage qui nous aura montré que l'on peut s'extasier sans aller très loin. L'Italie recèle d'histoires et d'oeuvres qui réveillent nos souvenirs scolaires.

La Sicile aura été une révélation. Nous avons aimé cette île, par certains cotés africaine, mais également grecque, portugaise, espagnole et aussi hollandaise. Des paysages merveilleux, des montagnes de feux, un ciel toujours bleu et tout autour la mer, tantôt tyrrhénienne , tantôt ionienne et parfois méditerranéenne.